Wassmus, ébénistes à Paris au XIXe siècle

Extrait du dictionnaire ALK, 2021, volume 115, par H.C. reproduit ici en français avec l’aimable autorisation de l’éditeur. Pour en savoir plus relire le catalogue de la dernière exposition de 2019 et ce dictionnaire.

Wassmus, famille d’ébénistes à Paris

Famille d’ébénistes active à Paris au moins de 1815 à 1869/1872, fournisseur du garde-Meuble impérial sous le Second Empire spécialisée dans la création de meubles marquetés de prestige. Deux générations exercent sous la raison sociale Wassmus frères dans le même atelier: d’abord Jean-Henri-Chrétien (*v.1784, †28.12.1858) et son frère Jean-Henri-Christophe (*v.1786, † 19.4.1864), originaires de Hanovre; puis leurs fils, et parmi eux le principal créateur et dessinateur, Henri-Léonard (*14.12.1817, †27.7.1884), artiste excellant dans la discipline selon ses contemporains. Chez Wassmus frères, tous vivent et travaillent ensemble. Les enfants restent également dans l’atelier familial, aussi n’est-il pas possible d’attribuer précisément des œuvres par personne (voir pour les œuvres et la bibliographie Henri-Léonard). Travail et sacrifices, font de cette maison de prestige fabriquant des meubles de très grande qualité notamment dans les styles Boulle, Louis XV, Louis XVI et Napoléon III les successeurs des grands ébénistes des XVIIIe et XIXe siècles. La série de faillites qu’elle fit n’est pas un fait rare pour ce type de maison fournissant un grand travail et dégageant peu de revenus à leurs artisans.

 Expositions

1844, Paris, ex. des produits de l’industrie, médaille d’argent (meuble d’appui, secrétaire, table de boudoir) (Journal des débats politiques et littéraires, 29.7.1844; Le Constitutionnel, 31.7 et 4.8.1844; K: Album de l’exposition, Paris, 1844; Rapport…). 1855, Paris, exp. universelle (armoire en marqueterie). 1867, Paris, exp. universelle (miroir en marqueterie Louis XIV, superbe cadre en écaille de l’Inde incrusté (Le Temps, 16.11.1867; cat. L’Art Industriel à l’Exposition Universelle de 1867, Paris, 1868). 1951, Paris, Musée des Arts décoratifs, Chefs-d’œuvre des grands ébénistes, n°172 (œuvre en col. part). 2019, Saint-Cloud, Musée des Avelines, Les derniers feux du palais de Saint-Cloud, cat. 2019, p. 56-61 (voir les écrits d’Arnaud Denis).

Bibliographie – Lexiques

Denise Ledoux-Lebard, Le Mobilier français du XIXe siècle. 17951889, Paris, 1989.

 Bibliographie – Monographies et articles

Journal des commissaires-priseurs, 1.1.1856. Catalogue de beaux meubles d’art en marqueterie, bois de rose, ébène, citronnier, érable et autres bois précieux, genre Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI… dont la vente aura lieu en vertu d’autorisation judiciaire et par suite du décès de M. Wassmus [Henri], Hôtel des Ventes, 10.12.1860. Les Beaux-arts: revue de l’art ancien et moderne, 1860. Le Monde illustré, 1862 (ill.). Gazette nationale ou le Moniteur universel, 10.11.1866. Ornementation usuelle de toutes les époques dans les arts industriels…, Paris, 18671868. J.Turgan, Études sur l’Exposition universelle, Paris, 1867.

Sources

Paris, Arch. dép., état civil ; successions. Arch. nat, sous-série O4 ; BB1/546.

Wassmus Jean-Henri-Chrétien, *v.1784 Grossenfloete/ Grossfloëte (Hanovre), †28.12.1858 Paris.

Fils de Jean Henri W., propriétaire, et Anne Sophie Remmer (Remmers) (†Saltzgitter). Il vient s’établir à Paris, avec son frère Jean-Henri-Christophe; vit et travaille sa vie durant avec lui. Le 23.3.1816, il épouse Angéline Roussel (*Nimy, Hollande d’ap. acte de mariage, †8.1824 Paris), fille du tourneur en porcelaine Jean-François Roussel. En 1816, il habite 2 cul-de-sac ou impasse St-Sébastien (mariage puis naissance d’une fille Victoire Henriette, * 21.12.1816); en 18171824, 11, rue Neuve-Saint-Gilles (naissances d’Henri Léonard, *14.12.1817 et de Louise Antoinette, *22.4.1819; Ledoux). En 1824, W. est expert lors de l’inventaire après décès de la femme de son confrère Arguyot. En 18271829 on trouve Wassmus frères 1 rue du Parc-Royal (Répertoire du commerce de Paris, 18281829) où il fait faillite le 4.9.1829 (Ledoux; Le Constitutionnel, 6 et 19.9.1829; Le Courrier des tribunaux, 6.9.1829, Arch. de Paris, D10U3//8/5959; parmi les créanciers le syndic de la faillite est Meder, marchand de bois quai de L’Hôpital); l’actif est alors de 21 961 F, le passif de 30 615 F; il obtint son concordat en 1831 (Ledoux). En 18301833, on le trouve 64 rue Amelot (Ledoux; Almanach du commerce de Paris, 1833). Puis en 18341840, 163, rue Saint-Antoine (Ledoux; Almanach du commerce de Paris, 18371838; Almanach général des commerçants de Paris, 18391840). En 18401846, 5 rue du Fauconnier (Almanach-Bottin, 1842; Almanach général des commerçants de Paris, 18401846)  L’atelier est alors indiqué comme spécialisé en moderne et antique en tous genres. À partir de 18531863, l’atelier Wassmus frères est situé 146, rue du Faubourg-Saint-Denis (Almanach-Bottin, 1854;Almanach général des commerçants de Paris, 18551856;Annuaire-almanach du commerce, 1857-1863). Après sa mort le 28.12.1858 à 74 ans à cette adresse, la vente aux enchères qui suit le 10.10.1860 donne l’idée de la belle qualité des ouvrages sortant des ateliers des deux frères. Pour les œuvres de « Wassmus frères », voir biog. de son frère Jean-Henri-Christophe et de son neveu Henri Léonard.

Wassmus Jean-Henri-Christophe (Christophe), *v.1786 Grossenfloete/Grossfloëte (Hanovre), † 19.4.1864 Paris 11e

Il s’établit avec son frère à Paris. On l’y trouve le 3.12.1815 pour la naissance d’un fils avec celle qui devient son épouse le 13.7.1816 à Paris, Louise-Marie-Antoinette Roussel (*Andenne, Sambre-et-Meuse). Témoins: son frère et ses confrères Nicolas Goltz et Charles-Louis Hoffmeister (Dion). Les deux frères ont épousé deux sœurs. Le 2.3.1827, on le trouve 1 rue du Parc Royal où naît sa fille Amélie. En 1838, leur fils Guillaume Victor (* 3.2.1818 Paris, †12.1.1871 Paris 11e), est qualifié d’ébéniste lors de sa conscription militaire (Arch. dép. Paris, VD6/402,). En 1840, d’après les annuaires commerciaux, la famille est ébéniste en moderne et antique en tous genres. En 1844, y est ajouté le genre de Riesner, Louis XV et XVI, et tous les objets de curiosités (Dion) En 1844, à l’exposition des produits de l’industrie, Wassmus jeune (est-ce lui ou la génération suivante) présente des meubles en marqueterie de style Louis XV, et un petit buffet orné d’une copie de La Jeune Fille à la cruche de Greuze sur porcelaine. Le 30.8., sont achetées par le roi:  une table-chiffonnière de 0,40 m, à 2 tiroirs, 1 petite tablette sur le côté, en bois de rose, le dessus à quadrilles rosaces à filet, et la table à quadrille garnie de bronzes dorés, 250 F. Une table-chiffonnière de 0,45 m, à 2 tiroirs et une petite tablette sur le côté, en bois de rose et marqueterie de fleurs genre Riesener dans un fond gris, et garnie de bronzes dorés, 300 F. Voir supra et infra pour les changements d’adresse de l’entreprise. En 1853, Wassmus frères ajoutent à leurs spécialités les meubles genre Boulle, en bois de rose et d’ébène, riches, en marqueterie de fleurs, bronzes et porcelaines. Après le décès de son frère, en 1864, on trouve Wasmus frères, Trois bornes 31 (Annuaire-almanach du commerce, 1864). Est ensuite remonté un atelier, au 10, cité Holbacher où Jean-Henri-Christophe meurt à 78 ans, indiqué alors sans profession. Le décès est déclaré par son neveu Henri Léonard. Pour les œuvres de « Wassmus frères », voir biog. d’Henri Léonard (voir notice du neveu).

Wassmus Henri-Léonard, *14.12.1817 Paris, †27.7.1884 ibid., fabricant d’ébénisterie artistique, fournisseur du garde-meuble impérial.

Fils de l’ébéniste Jean-Henri-Chrétien W. et d’Angéline Roussel, il est collaborateur puis successeur de son père et oncle. La maison prend surtout de l’importance dans la seconde moitié du siècle, probablement sous son influence. Le 2.10.1841, il épouse Marie-Louise-Claudine Chardon (*v.1816, †ap. 1884) (époque où sa sœur Louise Antoinette W.  (*22.4.1819 Paris, †9.1845), épouse un ami d’enfance, le sculpteur sur bois Jules Delorme le 5.8.1841 à Paris). En 1847, il tue par balle son beau-frère Jules Delorme (Gazette de France, 25.10.1847; Journal des débats, 24.10.1847; L’Observateur des Pyrénées, 29.10.1847). Le procès donne lieu à détails sur l’atelier. Le 6.5.1848, fils d’étranger, il obtient la nationalisé française (Bulletin des lois, 10.1849). Son domicile personnel est alors 19, rue Charlemagne (Ledoux). On le trouve: en 18441848 5 rue Fauconnier (Wassmus jeune à l’exp. des produits de l’industrie; Rapport…, 1844; Almanach général des commerçants, 18441845, 1848). En 18491850, 7 rue Fauconnier (Almanach général des commerçants de Paris, 1849; Annuaire général du commerce, 1850) 18511853, Wasmus jeune Faubourg St-Denis 84 (Almanach général des commerçants de Paris, 1851, 1853). C’est un artiste supérieur, qui crée et dessine la plupart des meubles sortant de l’atelier familial. Sous son influence, la maison prend de l’importance. Il devient fournisseur du garde-meuble impérial. Le 27.7.1855, d’après la correspondance du Garde-meuble, il envoie un croquis de table de salon, […] les meubles en bois de rose seront livrés le 1.8. En 8.1855, il fournit au Garde-meuble pour le château de Saint-Cloud deux meubles d’appui et deux bureaux plats, pour 3 900 F; cinq bureaux en bois de rose de style Louis XVI, pour 3 150 F; deux meubles d’appui en bois de rose à quadrille du genre Louis XVI, garnis de beaux bronzes dorés au mat; dans les portes, un médaillon de bronze doré; dessus de marbre blanc; deux petits bureaux en bois de rose et marqueterie de fleurs, garnis de cuivre doré; trois bureaux style Louis XVI, en bois de rose à quadrille, de 1,80 m, semblables à un bureau existant dans les magasins du Mobilier; demandé 680 F, réglé à 630 F; deux bureaux genre Louis XVI à quadrille de bois gris, de 1,62 m, semblables à un bureau existant au ministère d’État; demandé 680 F, réglé à 630 F. Lors de l’exp. universelle de 1855 à Paris, la presse signale qu’il se distingue par la pratique de brûler les bois pour leur donner différentes teintes avant de les assembler, procédé ancien qu’il a étudié avec soin et emploie avec succès (Journal des débats politiques et littéraires, 21.11.1855). Le 29.12.1855, il livre au garde-meuble pour les Tuileries, cabinet de l’impératrice: deux bibliothèques en bois de rose et amarante; la première: L. 2,25 m; H. 1,42 m, à 500 F; la seconde: L. 1,02 m; H. 1,42 m, à 300 F. Le 4.8.1856, il fournit au Garde-meuble: un très riche guéridon de 1,70 m de diamètre, style Louis XVI, genre Riesener, en érable gris, amarante et bois de rose, garni de beaux bronzes ciselés comme l’orfèvrerie et dorés au mat; sur le dessus, au milieu, un bouquet de fleurs en fine marqueterie composée de bois de couleurs naturelles, ombrée par le feu; ce bouquet est entouré d’une frise en bois de rose refrisé d’amarante avec doubles filets de buis et d’ébène qui la séparent; à la suite, une mosaïque de losanges se nattant les uns dans les autres en érable gris, bordée de doubles filets de buis et ébène; une seconde frise de bois de rose et amarante termine ce dessus, encadré d’un cercle de bronze en une seule pièce; ceinture plaquée en amarante, à quatre compartiments avec quatre avant-corps; dans l’intérieur des frises, riche ornementation d’arabesques de bronze…, raies de cœur et rosace au milieu; cette ceinture est supportée par quatre pieds d’une forme très gracieuse en bois de rose et amarante; le haut et bas des pieds garnis de bronzes, les pieds sur une estrade; au milieu, un vase en bronze orné de quatre têtes de béliers supportant des guirlandes de fleurs; l’estrade est supportée par quatre pieds en bois de rose et amarante faisant suite aux autres pieds, et garnie de bronze. Il en demande 8 565 F, soit plus que ce qui avait été prévu car il a livré un guéridon beaucoup plus magnifique que celui qui lui avait été commandé; s’ensuit une correspondance sur le prix entre l’ébéniste et le ministre d’état de la Maison de l’Empereur, et, on lui accorde 8 000 F). Le 1.9.1856, il envoie un mémoire concernant la table de famille pour 2 565 F, justifiant l’augmentation du prix. En 1855, il présente à l’Exposition universelle une armoire, une table et autres meubles d’ébénisterie d’art. Le 19.7.1859, il fournit au Garde-meuble de  la Couronne pour Compiègne, salon de famille: une grande table-canapé, style Louis XVI, de 2 m sur 1 m de large; deux tiroirs avec tablier dans la ceinture et sur les bouts; le meuble est entièrement plaqué de losanges en bois d’érable gris; frise en amarante; le dessus et l’entrejambe sont frisés de bois de rose; au centre de l’entrejambe, un vase ovale plaqué de bois de rose; les pieds tournés à cannelures, le bas des pieds en toupie, ornements en bronze ciselé et doré, moulures, appliques, etc., 2 000 F (Ledoux). Malgré la renommée de la maison depuis 50 ans, la situation de l’entreprise, au moment du décès d’Henri Wassmus en 1860, oblige à une vente aux enchères judiciaire des meubles provenant de la maison Wassmus frères à Drouot le 16.12.1861 (Le Constitutionnel, 8.12.1861) mais qui ne suffit à redresser la situation et le 26.11.1861 intervient la faillite (Arch. Paris; Le Constitutionnel, 28.12.1861. Il est alors 146 fbg St-Denis). L’actif s’élève alors à 41 400 F et le passif à 30 704,70 F (Ledoux). Le 25.6.1862, le Garde-meuble achète lors de la faillite des Wassmus, une très riche et grande armoire en ébène avec filets de cuivre, style Louis XIV, genre Boulle, avec panneaux en marqueterie et écaille de l’Inde; intérieur à quatre tablettes, beaux bronzes, à 6 000 F; deux riches commodes, style Louis XVI, en marqueterie de bois ombré, rosaces sur le devant et les côtés, bouquet de fleurs avec vase sur le devant, bronzes ciselés et dorés; marbre blanc statuaire, à 2 000 F. En 6.1862, Henri-Léonard obtient son concordat en abandonnant l’actif. Il remonte ensuite un atelier, 10 cité Holzbacher. En 1864, il livre au garde-meuble pour le Prince impérial un lit très riche en bois d’amarante, style Louis XVI, genre Riesener; sur le dossier principal, un panneau en belle marqueterie de bois, représentant un vase garni de fleurs; sur les côtés, des rosaces dans des caissons de bois satiné, le tout dans un fond d’érable gris orné de beaux bronzes d’après Gouthière, très finement ciselés, bien dorés or mat mercure; 1 m x 0,97 m, à 8 076 F; deux tables de nuit en bois d’amarante, style Louis XVI, genre Riesener; sur le devant, les côtés et derrière, panneaux de belles marqueteries de rosaces, placés dans des caissons satinés idem; dessus de marbre blanc; les deux pour 3 984 F . Le 27.9.1866, déclaration de faillite passage Holzbacher par H.-L. (Journal des débats politiques et littéraires, 30.9.1866 ; Gazette nationale ou le Moniteur universel, 10.11.1866). En cause, la presse indique que les prix pratiqués de ses splendeurs sont le temps payé et la marchandise mais qu’il n’arrive pas rémunérer son art (Ornementation usuelle, 18671868). En 1867, à l’exp. univ. de Paris, sa participation comprend des meubles de luxe. Le 23.9.1869, nouvelle faillite de HL Wassmus fabriquant d’ébénisterie, rue Pierre Levée 16 (Journal le 23.10, même adresse, 23.10.1869). Quelques jours après le 21.10.1869, meurt son fils Jean Paul, 20 ans (Arch. Paris; Le Constitutionnel, 26.10.1869). Le 19.11.1872, s’ensuit une vente aux enchères publique des modèles en bronze pour garnitures de meubles, pendules, etc. provenant de l’ancienne maison Wassmus frères, suite à cessation de commerce, à Drouot (Le Figaro, 17.11.1872). Le 14.5.1875, un Wassmus marchand de curiosités fait faillite bd Voltaire (Archives commerciales de la France, 20.5 et 26.12.1875; Le Temps, 16.5.1875). S’agit-il encore de lui ? W. meurt peu après à son domicile bd Voltaire207. Spécialisé dans les meubles de luxe durant plus de 60 ans, la fabrique sort des pièces remarquables allant orner les palais de l’État, et se charge aussi de réparations précieuses à la ville comme dans les châteaux (Turgan, 1867). La production se compose essentiellement de meubles de style, souvent copiés des grands ébénistes du XVIIe ou XVIIIe s. comme Boulle, Riesener, etc. Ils sont fabriqués avec des matériaux de qualité comme l’ébène, le bois de rose et de violette, de bronzes ciselés brillants très Napoléon III.

 Œuvres (sélection):

Compiègne, Musée national du château, tables dont une de 1859.Fontainebleau, château, table marquetée (F 3849). Moncalieri, Castello reale, bureau conservé de l’appartement du roi Victor-Emmanuel II, 1852. Paris, Mobilier national, 2 bureaux plats d’une série de quatre livrés par Wassmus en 1855 pour le séjour de la reine Victoria au palais de Saint-Cloud, d’après le modèle du bureau de la bibliothèque de Louis XVI à Compiègne et à Fontainebleau par Guillaume Beneman en 1787 (GME 11109, GME 16019). Table de famille livrée pour St-Cloud en 1856 (GME 12167). Table chantournée marquetée de motifs floraux, livrée en 1855 pour le grand salon de l’appartement de l’impératrice Eugénie à St-Cloud (GME 4289). Table de chevet de la chambre à coucher du prince impérial à St-Cloud, 1864 (GME 5965). Coll. Part., bureau-pupitre de dame en bois de violette et amarante et facture jointe, 1859, aux initiales LTG (coll. part. exposé en 1951 au musée des Arts décoratifs à Paris). Biens non datés, ordonnés par ventes aux enchères: une table de tric trac en marqueterie et bronzes de Wassmus, régulateur de cheminée L.Leblanc et Wassmus, en 1856 (vente; Journal des commissaires-priseurs, 1.1.1856). Vente Paris, 10.12.1860 (après décès Wassmus). Vente Sotheby, Londres, 21.2.1964. Vente Sotheby, Londres, 27.11.1964 (bureau plat en bois de placage marqueté de losanges, orné de bronzes dorés, à trois tiroirs. Style Louis XV). Vente Paris, Hôtel Drouot, 18.6.1976. Vente Christie’s, 26.2.1998 (bureau à cylindre estampillé Wassmus). Vente Christie’s, 22.5.2002, paire de tables en ébène richement ornées de bronze dorés). Vente Christie’s, 25.11.2003 (table en ébène enrichi de bronzes à entretoise estampillée Wassmus). Vente Christie’s, 29.3.2007 (meuble d’appui marqueté de losanges estampillé Wassmus). Vente Christie’s, 24.2.2005 (table à jeu à marqueterie de losanges estampillée Wassmus). Vente Christie’s, 9.4.2008 (paire de meubles d’appui de style Boulle en ébène et écaille de tortue estampillé Wassmus). Vente Christie’s, 17.6.2009 (bureau plat de style Riesener). Vente Christie’s, 24.1.2012 (régulateur marqueté de losange). Vente Christie’s, 23.4.2013 (secrétaire à abattant de style Louis XVI à large trophée marqueté). Vente Christie’s, 10.9.2013 (paire de meubles d’appui de style Boulle en ébène et écaille de tortue estampillé Wassmus).

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